Les usines sont vertes de papier et de têtes d'ouvriers
Bleues, rouges de nez dans le vent, de bouches en forme d'oiseau
Brûlants de soleil et de larmes
Ils marchent près de l'asphalte usé des trottoirs
Où les passants tendent des mains en point d'interrogation
Des pancartes écornées collent leurs doigts griffés
Ils parlent de fleurs et leurs mots voyagent
Jusqu'à l'étang du Vignoble
Encore noirci de bras levés et de charbon
On pouvait y jouer avec le soleil
S'enfoncer dans les ajoncs autour de cabanons oubliés
Entendre les dimanches chanter
Et le cri des machines endiablées
Il est midi et l'horloge se pose
Dans chaque ½il sur chaque visage immobile
Lundi pleure sur le goudron
L'étang du Vignoble est désert
Les pêcheurs sont restés chez eux
Les barques endormies portent des pâquerettes vers le bleu du ciel
C'est lundi, plus rien ne tourne
Pas même les machines.
Les nuits bleues

lili2248, Posté le dimanche 26 janvier 2014 14:38
Bonsoir
C'est l'heure pour moi
De venir te souhaiter
Une tres agreable soirée
Ainsi qu'une douce nuit
Gros bisous
ton amie ghislaine